Not like this... ?


Solo show 15/05/2018 > 03/06/2018
Allouche Gallery - New-York (USA)









    ENG. "The face, the trace : just a letter to erase to reveal, by what is left, what is not. The image imposes its meaning : the trace reveals its essence.
Valentin van der Meulen, with the erasure, reintroduces interpretation into the image. He deconstructs to better imagine it, and open it to imaginary.
How to build images? Do not take the image as absolute, not statufier it, not to make it an idol.
The artist, as iconoclast, is an eraser. Erasing opens the image to the narration. Erased image becomes time and story, narrative of the erasure. It becomes beauty and emotion, by its fragility, and what it tells us of the hand that erases it, and of the human being that fades away. It becomes the passing time.
In the contemplation of the erasure, something happened, which occurs in front our eyes, when the drawing becomes gesture, and the image becomes different. It dematerializes itself. "

Eliette Abecassis
French writer
French philosopher and Critic

As Eliette Abecassis says in her text, Valentin van der Meulen's work in charcoal includes drawing as a process from its fabrication to its deconstruction in order to question the object that image is. To alter it to question its story and its legacy, placing the viewer in the center of his subjects. It’s in his exhibition "Remember" at the gallery Hengevoss-Dürkop of Hamburg (Germany), that for the first time he created the dialogue in between drawing and painting. Between or recovery, the question then became plastic.

It is in this sense that the series of drawings "Not like this ...? " was created. Think about this association by questioning their border : is it still drawing? Or did it become painting? Is it still figuration? or did it become abstraction? Fragments of images translated into charcoal sometimes considered as a motif dialogue with thick black paint widely spread. But reading this series of drawings without thinking about how we read images that are presented to viewers would be reductive. Suggesting here for example what a portrait tells us or what the representation of nature shows us by that. In our time that creating a pornographic relationship with images through our technological research of always more definition pixel, choosing only to make visible fragments is it not a more erotic way to read and conceive of what the picture shows us ?



    FRA. « La face, la trace : juste une lettre à effacer pour faire apparaître, par ce qui reste, ce qui n’est pas. L’image nous impose son sens : la trace nous révèle son essence. Valentin van der Meulen, avec l’effacement, réintroduit l’interprétation dans l’image. Il déconstruit pour mieux l’imaginer, et l’ouvrir à l’imaginaire.
Comment construire des images ? Ne pas prendre l’image comme absolu, ne pas la statufier, ni en faire une idole.
L’artiste, comme iconoclaste, est un effaceur. L’effacement ouvre l’image à la narration. L’image effacée devient temps et récit, récit de l’effacement. Elle devient beauté et émotion, par sa fragilité même, et ce qu’elle nous dit de la main qui l’efface, et de l’humain qui s’efface. Elle est le temps qui passe.
Dans la contemplation de l’effacement, quelque chose est arrivé, qui se produit sous nos yeux, lorsque le dessin devient geste, et que l’image devient autre. Elle se dématérialise. »

Eliette Abécassis
Ecrivain français
Philosophe et critique français

Comme le dit Eliette Abécassis dans son texte, Le travail au fusain de Valentin van der Meulen comprend le dessin comme un processus de sa fabrication à sa déconstruction dans le but de questionner l’objet qu’est l’image. L’altérer pour s’interroger sur son récit et son héritage, replaçant au centre de ses sujets le spectateur. C’est dans son exposition « Remember » à la galerie Hengevoss-Dürkop de Hambourg (Germany), qu’il a pour la première fois fait dialoguer le dessin avec l’élément peinture. Entre effacement et recouvrement, la question était alors devenue plastique.

C’est dans ce sens que la série de dessins « Not like this...? » a été créée. Réfléchir à cette association en questionnant leur frontière : est-ce toujours du dessin ? ou est-ce devenu de la peinture ?... Est-ce encore de la figuration ? ou est- ce devenu de l’abstraction ? Les bribes d’images traduites au fusain devenant parfois motif dialoguant avec cette peinture noire épaisse largement étalée. Mais ne lire cette série de dessins sans réfléchir à la lecture des images qui sont présentées aux spectateurs serait réducteur. Suggérant par exemple ici ce qu’un portrait nous raconte ou encore ce dont la representation de la nature nous témoigne par là. A notre époque créant un rapport pornographique à l’image à travers sa recherche technologique du toujours plus de définition pixel, ne laisser en apparaitre que des fragments n’est-il pas aussi une manière plus érotique de lire et de concevoir de ce que l’image nous montre.






not like this... ? 10 (man face) & 08 (woman)
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
195x130 cm each



not like this... ? 01
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
195x130 cm





not like this... ? 06 (nature) & 05 (smile)
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
65x50 cm



not like this... ? 04
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
160x130 cm



not like this... ? 11
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
200x200 cm



not like this... ? 09
charcoal, black stone and acrylic on paper - 2018
160x130 cm









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